Chronique d'un jeune généalogiste

Catégorie : Nouvelles technologies (Page 2 of 2)

#ChallengeAZ : G comme Grossesse rapide?

Avec l’arrivée de Hérédis 2017, nous avons eu de nouvelles options de recherches dites « intelligentes ». L’une d’elles permet de trouver les enfants conçus avant le mariage. C’est à dire les enfants nés moins de 9 mois après la date de mariage de leurs parents. On peut imaginer la situation cocasse de la cérémonie du mariage quand l’une de mes ancêtres se présente devant le maire enceinte de 7 mois.

Je retrouve au final 8 situations plus ou moins identiques. On peut en supprimer 2, MARTEL Juliette, née naturelle puis reconnue et légitimée et PERILLIER dont je ne connait pas précisément la date de mariage.

Enfants conçus avant le mariage de leurs parents – Hérédis2017

La naissance la plus rapide est celle de FOUQUES Augustin, né 62 jours après le mariage de Guilhaume FOUQUES et Paule ROUBY.

Mais LACOMBE Joseph (sosa 80) n’est pas en reste avec une arrivée 78 jours après le mariage de ses parents.

Cette option de recherche est très intéressante car elle permet de mettre à la lumière des informations dont nous aurions pu passer à travers. Avez vous des situations identiques? Un autre record?

3ème Salon de Généalogie du XV, regard d’un jeune généalogiste.

Direction Paris et son Salon de Généalogie!

Après un réveil matinal (3h30), direction Paris et la mairie du XVème pour la 3ème édition du Salon de Généalogie. A mon arrivée, une première surprise : l’affluence. J’ai l’habitude de me déplacer pour le Salon de Généalogie de Mauguio (qui aura lieu le 18 et 19 mars prochain) et celui de Béziers. Deux salons rassemblant environ une quarantaine de stands pour le premier et une dizaine pour Béziers. On peut facilement marcher, discuter, échanger sans trop de problèmes. Mais à Paris, on est clairement dans une autre catégorie.

A l’entrée, on nous offre une brochure très bien faite, comprenant un plan du salon et un répertoire des associations par région. Toutes ne sont pas présentes, mais on dénombre plus de  60 stands. Au rez de chasussée, on retrouve les associations franciliennes, Filae avec 4 postes en démonstrations, la RFG (avec la présence de son rédacteur en chef) et Hérédis. La salle d’à côté est réservée pour les conférences. La majeure partie des stands se trouve à l’étage. Vous pouvez croiser des associations (par région), mais aussi Généanet, le SHD et quelques professionnels du secteur.

Cohue matinale depuis le stand de Généanet – Photo issu du profil twitter de Généanet

A 10h, c’est déjà la cohue ! ça pousse, ça râle, il est difficile de se frayer un chemin pour accéder au stand. Après un bref regard dans la salle de conférences, je pense avoir le temps de faire un petit tour avant de venir m’installer ! Grosse erreur, à 10h15, la salle est déjà pleine à craquer. C’est un mal pour un bien, je décide d’aller faire un tour sur les stands. Je commence par des associations régionalistes en fonction de mes ancêtres, demandant ce qu’ils proposent comme services, aides et solutions pour leurs membres. J’expose mes problèmes lors de mes différentes recherches et épines. Il est difficile d’obtenir une réponse… Soit le relevé n’est pas disponible sur l’ordinateur, soit l’exposant spécialiste n’est pas là, ou alors on montre peu d’intérêt à ma requête. Par chance je croise Marie Cappart (@histfamilles), que je ne manque pas de la saluer et je me renseigne sur son ouvrage «Le guide de la généalogie en Belgique ». J’ai quelques ancêtres autour de Valenciennes, du coup, j’ai régulièrement des échanges franco-belges suivant les périodes. Elle m’indique où me le procurer, ça sera une excellente lecture pour mon retour.

Le guide de la généalogie en Belgique par Marie Cappart

Je retourne au rez de chaussée, pour demander des explications sur les recherches à effectuer pour Paris. En effet, depuis quelques semaines, j’ai découvert un mariage parisien en 1844. Les registres n’étant plus là, j’ai bien du mal à trouver réponse. Et ce ne sera pas pour cette fois, on me certifie après une brève recherche qu’il sera très difficile d’obtenir une quelconque filiation sans plus d’informations… (Heureusement que l’on trouve un peu plus d’optimisme sur Twitter).

Ce n’est pas très motivé que je me dirige vers la salle des conférences pour écouter la fin de celle sur Généanet. La salle est toujours comble et les questions fusent. Quelques personnes quittent la salle, les places sont chères, je décide de m’installer rapidement cette fois ci. J’échange quelques mots avec mes voisines, on parle recherches, trouvailles, conseils et avis. Avant de débuter la seconde conférence sur les archives notariales, on nous propose de suivre quelques vidéos de Archives et culture que je ne connaissais pas. C’est court, drôle et plutôt bien fait.

LiveTweet des conférences

Début de la conférence, j’ose sortir un iPad, objet surprenant pour mes voisines. La conférence fera l’œuvre d’un LiveTweet sur mon profil @PharmaBebert, je vous invite à y jeter un œil. A la fin de cette première conférence, je retrouve Jenny  (@jlcscheiner) qui est arrivée trop tard pour suivre la conférence sur les archives notariales. On discute sur notre début de journée, Elise (@EliseGenealogie) nous retrouve (il faut dire qu’elle est reconnue sur le salon suite à ses belles vidéos), puis Fabien (@FabienLARUE), un autre sudiste. On suivra une dernière conférence, pour ma part, sur le SHD. Une conférence très intéressante, bien menée et enrichissante. Après une heure trente de conférences et questions, il est temps pour moi de quitter le salon et de retourner dans le sud. Mais vous pouvez retrouver les autres conférence en LiveTweet par Jenny.

Mon regard sur ce salon ?

Je suis agréablement surpris de l’affluence, il n’y a pas à dire, la généalogie attire et le salon est une réussite! Les participants sont « âgés » mais intéressés et dynamiques. Ma première remarque portera donc sur le lieu, qui n’est pas de taille pour recevoir autant de monde. L’effet de masse et le brouhaha nuisent aux échanges. Mais les salles sont surement rares et chères ce qui compliquer l’organisation. On voit quand même se constituer des petits groupes de généalogiste qui ne se connaissent pas, discuter de leur passion et échanger sur différents sujets. J’entends parler de Filae (qui est inconnu pour certain), de Généanet, des logiciels (Hérédis, Généatique). Les sujets tournent autour du numérique, des ordinateurs et pourtant… C’est à ce moment là que je m’aperçois l’étendue des dégâts. Rien de catastrophique, mais des images surprenantes. Des généalogistes d’un autre temps, portant comme les tortues, leur généalogie sur le dos. Des sacs pleins de papier avec arbres et fiches en sortant. Quand on pense qu’on peut faire tenir ces kilos de papier dans quelques grammes de technologie (ordinateur, tablette, téléphone).

Du coté des associations, c’est un peu la déception. La disponibilité et l’amabilité ne sont pas toujours au rendez-vous. Je les excuse car entre le nombre de demandes et le bruit, il ne doit pas être facile de tenir la journée.

Bref, je serai surpris de connaître les attentes des participants sur ce salon. Dans mon précédent article, j’ai listé mes attentes. Je voulais rencontrer des associations et discuter de mes problèmes de recherche. J’ai vite compris que ce ne serait pas possible dans ces conditions. Du coup, j’ai suivi les conférences comme beaucoup d’autres personnes, et c’était bien plus intéressant selon moi.

Alors quelles conclusions en tirer ? Quand on sait que le lendemain, Généatech tient son Assemblée Générale et souhaite organiser un Rootstech français, je me pose des questions. Les généalogistes français sont ils prêts ? Quid du numérique dans le quotidien des généalogistes ? Personnellement je me sens prêt, j’ai hâte de voir l’évolution et de continuer à progresser dans ma passion, et vous ?

Salon de Généalogie Paris XV, préparatifs et attentes

Demain s’ouvre à la mairie du XVe arrondissement la 3ème édition du salon de généalogie. Ce salon regroupe des associations de la France entière mais aussi des stands plus spécialistes pour retrouver la piste de nos ancêtres dans d’autres pays par exemple. Plusieurs conférences auront lieu sur différents sujets (recherches, technologies, partage) pour aider les généalogistes. J’y serai présent après quelques préparations voici mes attentes.

Préparatifs:

  1. J’ai mis à jour toutes mes bases de données en ligne. Grâce à Hérédis 2017, j’ai effectué une copie sur mon Macbook, et ma tablette. J’emporte avec moi le portable, la tablette et le téléphone, charge maximale et chargeur. Bien évidemment, de quoi écrire, même si la tablette me servira de principal support.
  2. Lister les départements d’où sont majoritairement originaires mes ancêtres et leur famille. Je les retrouve en France (02,08,11,31,34,51,59,62,75,77,81,91) et en Belgique.
  3. Faire le point sur les différentes associations présentes. Je regrette de ne pas avoir trouvé de plan ou listing précis par département déjà en ligne. On aura sûrement ces documents le jour J. L’objectif est d’aller vers les lieux et associations qui me sont le moins familier.
  4. Faire le point sur les conférences et choisir celles où je souhaite participer. Je ne connais pas les durées, mais il y a une grande chance pour que je sois aux 3 premières, c’est à dire: Utiliser Geneanet, par Benoît de Maigret (vendredi 10 mars à 10h30), Explorer les archives de notaires 1500-1900, par Marie-Odile Mergnac (vendredi 10 mars à 12h30) et Vos ancêtres à travers les archives militaires, par Sylvie Yéomans, SHD (vendredi 10 mars à 14h30). Je ne pourrais pas suivre celle de 18h30 sur l’histoire de la maison de nos ancêtres, heureusement un #GeneaLab a eu lieu dessus et retransmis sur Twitter.
  5. Faire le point sur la présence des camarades généabloggueurs pour nous retrouver, d’ailleurs nous devrions définir un point de rendez-vous?

Attentes:

Je sais que ce salon de généalogie est (et sera) très fréquenté. J’ai donc de fortes chances de n’avoir que peu de temps sur les stands, avec des bénévoles pris d’assaut. Mais je ne désespère pas pour trouver quelques solutions et informations pour faire avancer ma généalogie. L’échange sera mon principal mot d’ordre, j’irai donc aussi au-devant des différentes sociétés généalogiques présentes afin de récupérer peut être quelques informations pour le futur.

Les conférences risquent d’être passionnantes, du coup j’hésite entre faire l’élève studieux ou partager via un #LT sur Twitter. Dans tous les cas, un article récapitulatif de ma journée sera fait dans les jours suivants.

Pour finir, j’espère rencontrer et échanger avec le maximum de personnes. Je me considère encore comme un débutant, j’ai tellement à apprendre, que ce soit pour les recherches, le partage et l’écriture. C’est l’occasion de mettre un visage sur des noms, pseudonymes. Alors retrouvons-nous au 3ème Salon de Généalogie!

Demain matin réveil à 3h pour un départ à 4h30 direction Paris, il fait être fou pour venir depuis le Sud.

Filae, est-ce le début de l’ubérisation de la généalogie?

L’uberisation est un mot à mode, que l’on peut définir comme un service de mise en relation quasi directe du client avec l’offre grâce aux nouvelles technologies. Peut-on appliquer cette définition à la nouvelle plate-forme de généalogie: Filae?

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Si vous ne connaissez pas cette plateforme, je vous invite à lire l’article de Brigitte (@chronique92) sur son blog. Pour résumé, l’une des nouvelles offres de Filae est l’indexation quasi complète des archives du 19ème siècle déjà en ligne sur les Archives Départementales. En plus de la simple indexation que l’on peut connaitre par certaines associations, Filae nous renvoie directement vers une page et l’acte concerné. C’est LA valeur ajoutée dans le service. C’est donc un énorme gain de temps pour vérifier une filiation ou retrouver un ancêtre « baladeur ».

Certaines généalogistes trouvent que c’est une perte d’intérêt dans la recherche, d’autres (dont moi) trouvent que c’est une véritable révolution. Mais des questions me restent sans réponse. D’après la RFG, Filae s’est engouffré dans une brèche en copiant (aspirant) les numérisations des archives pour les indexer et revendre son service, alors que de nombreuses archives ne souhaitent pas voir leurs images commercialisées. A noter que les archives ont été informées par courrier, mais vont elles répondre et accepter?

Quand on connait le cout de la numérisation des registres, je ne vois pas comment ces dernières vont laisser l’exploitation gratuite de leurs images.

Cette ubérisation va engendrer de nombreux changements pour différents acteurs:

  • Les archives et leurs images numérisées qui peuvent considérer cet acte comme un vol. A eux de réagir, en proposant l’indexation collective par exemple?
  • Les généalogistes. Plus besoin de chercher? On va trouver plus facilement? Certes, mais il restera des exceptions, et surtout, ne nous arrêtons pas à ces 3 actes de vie! Nos ancêtres ont eu une vie plus riche que ça.
  • Les généalogistes professionnels, qui vont devoir améliorer leur offre, surtout si les registres paroissiaux seront indexés prochainement. Filae risque de leur prendre le marché de la recherche d’ancêtres disparus. Pour contrer Filae, il faudra aller plus loin que le BMS (NMD) et élargir l’offre, comme le font déjà certains professionnels!

Maintenant reste à voir le futur, la réaction des généalogistes et des archives. Vont elles continuer à numériser (et donc à payer) pour se faire copier les images? Filae est il au début de son indexation de masse? Est-ce viable à long terme?

En tout cas, jusqu’au 8 décembre, je vais essayer ce nouveau service et voir l’évolution de Filae! Mais je pense que nous allons assister à de nombreux débats, Filae révolutionne la généalogie!

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