Quand on débute la généalogie, on a la chance d’avoir une multitude d’options de recherche.
Personnellement, j’ai choisi ma branche agnatique, c’est-à-dire la famille ROBERT. Ce que je savais au départ, c’est le village d’origine, Cruzy (34), où j’ai passé quelques années dans mon enfance dans une vieille maison bourgeoise appartenant à mon arrière-grand-père, Achille ROBERT, négociant en vin. La surprise vient à la 8ème génération, où l’on apprend que Jean ROBERT (sosa 128) épouse Elisabeth PAGES, fille du notaire de Cruzy. Jean est originaire d’un hameau de Bize-Minervois (11), la Rouaïre. Rien d’extraordinaire en sois, si ce n’est la « rivalité » existant depuis le début du 20e siècle entre Audois et Héraultais, et l’attachement aux origines cruzyates de mon grand-père. Il était persuadé que la famille ROBERT était de Cruzy depuis des centaines d’années (si ce n’est de toujours), sans se douter des origines audoises. Malheureusement, il est compliqué d’étudier et avancer sur cette branche, car ce fameux hameau de la Rouaïre est une enclave audoise, et de nombreux villages de l’Hérault sont plus proches que le chef-lieu. Par conséquent, les mariages sont souvent en terres héraultaises, mais retrouver notaire et contrat de mariage reste une mission compliquée sans relevés existants. J’ai malheureusement laissé cette branche de côté lorsque l’écriture du curé de la paroisse de Bisan (Bize-Minervois) a rendu la lecture des actes trop difficile pour un novice.

Carte de Cassini de la France n°58 – GallicaBNF
La deuxième branche étudiée reste dans le sud de la France, il s’agit de celle de ma grand-mère paternelle. J’ai la chance d’avoir pour cette branche quelques archives familiales dont des recherches réalisées par mon arrière-grand-mère. Cette branche m’a permis de mettre en évidence une origine particulière, les gentilshommes verriers, que je vous invite à rencontrer un peu plus tard. Pour le reste, je n’ai pas vraiment pris le temps de faire d’autres recherches.
Pour finir, j’ai décidé de quitter les Archives de l’Hérault et de l’Aude pour me diriger vers le nord et la branche de mon grand-père maternel. Il est relativement facile de s’y intéresser, car un de mes ancêtres a été journaliste ou reporter dans la ville de Valenciennes, décrivant dans de nombreux articles la vie des Valenciennois. Source de nombreuses informations historiques, une association généalogique s’est intéressée à ses écrits, et a également réalisé la généalogie des ascendants de cet ancêtre. Même si le travail peut paraître mâché, je prends le temps de vérifier source par source et de compléter les familles. On découvre de nombreux métiers inconnus dans le sud de la France comme cabaretier, batelier ou encore employé aux mines de charbon. On se balade également entre la France et la Belgique, en fonction des guerres et des familles.
La dernière branche à étudier est celle de ma grand-mère maternelle, originaire du 77. Je n’ai pour le moment rien cherché sérieusement, seulement en fouillant quelques arbres en ligne sur Généanet. Et je pense y faire de belles découvertes, comme à chaque fois!

Mon arbre sur 10 générations après 1 an de recherche – Généanet
Voilà, en une année, j’ai pu dresser le portrait de quelques familles, mais il me reste encore des milliers d’ancêtres à découvrir à travers les siècles.
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