Chronique d'un jeune généalogiste

Catégorie : Ma généalogie (Page 4 of 5)

#ChallengeAZ : M comme Missions pour 2016

À la façon des bonnes résolutions de début d’année, je vous propose mes résolutions de mi-année:

– Commencer la lignée de ma grand-mère maternelle, en, remontant petit à petit mes ancêtres. C’est l’assurance de nouvelles découvertes puisque cette lignée débute dans la Marne, région qui m’est inconnue pour le moment. Et puis pourquoi pas en profiter pour rechercher mon fameux Sosa 1000.

– Mettre à jour mes familles. Je m’explique, au début de mes recherches, j’avais tendance à ne pas compléter les familles. Je souhaite réparer cette erreur en étoffant mon arbre de famille complète. Ce sera un peu mon fils rouge, car c’est long et pas toujours évident.

– Débuter mes recherches dans le domaine familial. Je souhaite réaliser son histoire à la manière d’un petit livre. De la création aux années 2000, il doit y avoir matière!

– Entretenir et développer mon blog, maintenant qu’il contient mes débuts, il va falloir l’alimenter régulièrement…. et préparer le Challenge AZ 2017.

-Essayer d’aller rencontrer d’autres généalogiques sur Paris (Matin Malin, Congrès ou Salon, les occasions ne manqueront pas).

Bref, pleins de projets à mi-année et pour vous?

#ChallengeAZ : L comme Ligne de vie

Souvent citée par les généablogueurs, la ligne de vie d’un ancêtre peut permettre d’éviter les erreurs et/ou retrouver certains actes. Ce fut mon cas pour le couple Antoine CRESPI et Jeanne AUGE (Sosa 562 et 563).
 
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Couple CRESPI Antoine AUGE Jeanne – Hérédis 2015

 

Leur fille Jeanne est née le 12 mars 1736, à Lempaut (81) comme en résulte l’acte de baptême du 13 mars de la même année. En revanche, impossible de retrouver un mariage avant cette date entre Antoine et. Jeanne dans la ville de Lempaut.

On retrouve quand même la naissance de Jeanne AUGE le 30 juin 17018 à Lempaut (81) qui pourrait correspondre…. Enfin seulement si Jeanne AUGE a eu sa fille à l’âge de 18 ans, sauf que ce n’est pas le cas. En effet, on retrouve deux autres naissances avant Jeanne, dont Rose, le 23 février 1732, toujours à Lempaut. Le problème, c’est que Jeanne aurait sa première fille à 14 ans si l’on se fit aux première recherches, ce qui est possible mais peu probable, à mon avis.

Ce qui va me permettre de trouver la solution, c’est la technique de l’escargot et un peu de chance. En effet, Jeanne et Antoine se sont mariés à Couffinal, paroisse de Revel à la frontière entre le Tarn et la Haute-Garonne, durant l’année 1730, et dont l’acte fait partie d’un « registre fourre-tout ».

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Acte de Mariage de CRESPI Antoine et AUGE Jeanne en 1730 – AD31 4E1712 vue 31/394

Bilan: faire une ligne de vie de ses ancêtres permet d’éviter des erreurs dans ses propres recherches, c’est la leçon que j’ai transmise à mon fidèle acolyte de recherche, que vous pourrez rencontrer à la lettre U.

#ChallengeAZ : K comme mort à des Kilomètres en 1828?

Peut-on mourir à 200 km de son domicile en 1829? C’est une question que je me pose sans avoir toujours une réponse….

Pierre Floran de RIOLS (Sosa 176) est né le 18 août 1776, à Gaja-la-Selve, fils d’Alexandre et Jeanne Marie de ROBERT, mes fameux ancêtres verriers.

Il prendra pour épouse RO(U)DIERE Antoinette le 14 nivôse an VI à Gaja-la-Selve en présence de son frère Joseph et sa mère Jeanne Marie de ROBERT.

De ce mariage, on retrouve 5 naissances dont Mathieu RIOLS (Sosa 88), le 22 juin 1806, à Gaja-la-Selve.

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Famille de Pierre Floran (de) RIOLS

C’est au mariage de ce dernier que je découvre que Pierre est décédé depuis 1828, le 24 janvier 1828, d’après une copie du 31 juillet 1829.

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Mariage de Mathieu RIOLS – AD11 5E418/26 vue 118/197

L’information est confirmée par le dénombrement de 1836 de Gaja-la-Selve où Antoinette est précisée comme veuve (AD XIe/6M50/15 vues 7/12).

1836

Dénombrement de Gaja-La-Selve en 1836 – AD11 6M50/15 vue 7/12

Ainsi qu’au mariage du premier fils, Joseph avec Rose ESPARRE en 1829.

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Mariage de Joseph RIOLS – AD11 5E418/24 vue 54/181

En revanche, aucune trace de ce décès à Montpellier dans les registres ni dans les tables décennales à cette date…. D’ailleurs, quelle était la raison de sa présence à Montpellier? C’est à 200 km tout de même…. À moins que l‘on ne parle pas du même Montpellier?

#ChallengeAZ : J comme Joseph, le prénom du Nord

Depuis quelque temps, Généanet propose aux abonnés premiums des statistiques illustrées de leur arbre. On peut y faire de comparaisons de naissance ou mariage en fonction du mois ou du jour de la semaine.

prénom

10 prénoms les plus courant de mon arbre – Généanet

Mais ce qui m’a le plus interpellé, c’est au niveau des prénoms. En effet, dans mes branches du nord de la France, il y a un prénom quasi systématique (rarement en premier prénom) dans les naissances, c’est Joseph. Il y a fort à parier que ce prénom fait référence à la représentation symbolique du père nourricier et protecteur de la sainte Famille. Très souvent , les familles demandaient l’intercession de Saint Joseph pour toutes choses concernant la famille et si l‘on n’avait pas satisfaction, on tournait la statue de Saint Joseph face au mur en signe de pénitence. C’est aussi  le protecteur de la famille et les parents plaçaient sous la protection de Saint Joseph, l‘enfant venant de naître, c’est pour cela que l’on retrouve le prénom de Joseph pour les garçons mais aussi Josephe pour les jeunes filles.

Une coutume spécifique du Nord de la France?

#ChallengeAZ : I comme Isidore

Isidore CLICHE (Sosa 48) fils naturel de Pauline CLICHE, couturière de Valenciennes, né à Marly le 8 mars 1833. Voici les premiers mots d’une biographie réalisée par des généalogistes sur mon aïeul. C’était un peu une surprise pour ma part, la découverte d’un fils naturel.

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Portrait Isidore CLICHE – AGFH59

 

Forcement, quand on retrouve un fils naturel, on essaye de tout mettre en œuvre pour retrouver le père, en suivant les différents conseils de généalogistes plus expérimentés. Pour le moment, personne ne détient la preuve formelle de la parenté, mais la tradition familiale donne le 2e baron de Maingoval comme le père d’Isidore.

On a des éléments troublants, des suspicions, des croyances, mais pas encore de preuves formelles.

Isidore recevra une éducation dans une pension valenciennoise (hors budget pour une couturière) et deviendra rapidement commis banquier. Mais ce n’est pas dans ce rôle qu’il sera remarqué par des amateurs d’Histoire locale de Valenciennes. En effet, Isidore est un homme de lettres, il aime raconter dans ses chroniques la vie et l’histoire de sa ville. On retrouve des traces de ses écrits dans divers journaux entre 1900 et 1908.

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Mémoires de Valenciennes – AGFH59

Je sais que je vais vous laisser sur votre faim, mais je garde les petits secrets d’Isidore pour un prochain challenge, en 2017, par exemple!

Merci à l’Association Généalogique de Flandre-Hainaut pour le travail sur Isidore CLICHE.

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