Lors de mon séjour pour Géné@2017, j’ai (par un hasard total) décidé de me rendre au cinéma. Peu de films intéressants, seul le dernier Disney/Pixar retient mon attention : Coco.
Quelle surprise ! La généalogie tient sa place dans ce film d’animation et sa morale. En voici un bref résumé :
Dans la famille de Miguel, la musique est bannie suite à une histoire de famille. Le petit Miguel aimerait pourtant devenir un musicien aussi connu que son idole, Ernesto de la Cruz. Alors qu’il souhaite se lancer dans une audition, Miguel se retrouve propulsé dans le Monde des Morts, un lieu étonnant et coloré. Il y fait la connaissance d’Hector, un gentil garçon mais un peu filou. Ensemble ils vont partir à la recherche de la véritable histoire de la famille de Miguel !
Sans vous donner plus de détails sur l’histoire, le film est touchant et prenant. On retrouve une multitude de parallèles avec la généalogie. Un jeune homme qui se moque des conseils de sa famille, des révélations familiales, la recherche d’ancêtres, bref notre passion est mise à l’avant. Une action principale qui se déroule pendant « Dia des los Muertos », l’équivalent mexicain de la fête de Toussaint.
Je recommande vraiment cet animé, un moment sympathique à passer en famille pour partager et faire comprendre notre loisir préféré.
Il y a tout juste un an, Filae jetait un énorme pavé dans la mare de la généalogie française et mondiale. C’était une véritable révolution que peu de personnes ne pouvaient imaginer, l’indexation quasi totale de l’Etat Civil français disponible en ligne. Avec cette une nouvelle offre payante (72€/an pour rappel), le généalogiste a à sa disposition un outil formidable pour compléter ses recherches. Qui n’a jamais perdu de vue un ancêtre, un frère ou une sœur ? Aujourd’hui, les témoignages sont nombreux, je vous recommande de jeter un œil par ici :
Pour Filae, cette révolution n’a pas été sans reproche. Du côté des généalogistes (Français principalement), on a pu voir tous types de commentaires :s
Encore une nouvelle offre payante !
La généalogie doit être gratuite !
Ils ont volé les données des archives ! C’est une copie de genealogie.com !
Ce n’est pas gratuit il faut enregistrer sa CB !
Déçu j’avais déjà fini ma généalogie !
Pas besoin d’eux !
Généalogiste français
Râleur professionnel
Bref les commentaires négatifs sont nombreux… Et si je devais résumer, je pense qu’il y a eu un petit manque d’explication de la part de Filae mais surtout beaucoup de mauvaise fois de la part des détracteurs ! Il ne faut pas oublier que Filae vend un service (l’indexation), qui a un cout !
Mais la gronde est aussi monté par les associations, ces fameux regroupement de personne qui vendent (et oui on paye aussi pour rappel) des relevés qui ne sont pas toujours numérisés et complet… Apparemment il existait un monopole des associations sur ces relevés, puisqu’il semble qu’ils sont les seuls à être compétent dans ce domaine. Je n’irai pas plus loin, mais s’il y a bien un monde qui doit se remettre en question c’est bien les associations de généalogistes.
Ceux qui l’ont vraiment en travers, ce sont les Archives. Profitant d’un vide juridique, Filae a récupéré des images issues de la numérisation et du travail des archivistes. Est-ce éthique ? C’est un autre débat, mais c’est légal. Reste aux archives de mettre en place une nouvelle offre (ce qui pourrait arriver) et je peux les rassurer, j’irai toujours consulter des registres qui ne seront jamais numérisés faute de coût !
Filae aura tout de même réussi une belle mise en avant en enregistrant de nombreux nouveaux abonnés, dont je fais partie. Selon la RFG, dans un article de Mars 2017, plus de 10 000 nouveaux abonnements entre décembre et mars, touchant principalement le grand public ! C’était le but et c’est réussi ! Filae ne s’adresse pas spécialement à des généalogistes de longue date, ayant déjà effectué de nombreuses recherches sur le XIXè siècle (qui est « la partie la plus simple » de la généalogie comparée à l’Ancien Régime). L’importante campagne publicitaire télévisuelle, avec en tête d’affiche Stéphane Bern, a probablement permis l’arrivée de nouveaux amateurs de généalogie (et donc de nouveaux cousins potentiels). Mais Filae continu de casser les codes en proposant au mois d’octobre un abonnement à 29€/an (au lieu de 72€), et aujourd’hui à 35€/an sur Venteprivées.com. Une offre qui permet de prendre le temps de découvrir les atouts de Filae pour 2,9€/mois.
Filae, quel avenir?
Un an après le lancement, faisons un point :
L’offre n’a presque pas évoluée, les ajouts (majoritairement issus des associations partenaires) peuvent décevoir. A noter l’ajout du recensement de 1906 qui peut permettre de retrouver des ancêtres « récents ». Ce que je regrette c’est l’absence de suivi dans les mises à jour. Il serait intéressant d’avoir un peu plus de détails pour voir l’évolution véritable de Filae.
Le prix 72€/an hors offre qui reste supérieure à Généanet (50€/an). Les deux sites étant complémentaires et différents, le coût annuel n’est pas négligeable. Chacun reste libre de choisir. Sans oublier les promotions.
Les mentalités, alors là peu d’évolution. Un gros noyau de généalogistes français semblent encore réticents voire agressifs envers Filae. Je lis encore trop souvent de commentaires complètement déplacés, démontrant l’incompréhension de l’offre.
Les erreurs d’indexation peuvent être pénalisantes. Mais nous devrions pouvoir bientôt les signaler ou les modifier.
Filae, mon bilan
De nombreuses découvertes et c’était le but ! L’utilisation quasi systématique pour ma #MissionG7 m’a permis de me familiariser avec l’outil et de compléter mon arbre. Il faut être honnête, il y a eu des découvertes que je n’aurais pu trouver qu’après de très nombreuses heures de recherches, et encore…
Pour finir, je ne donnerai qu’un conseil, chacun est libre de faire la généalogie qu’il souhaite avec les méthodes qu’il souhaite. Filae n’est qu’une offre parmi une multitude, libre à chacun de l’utiliser.
Rendez vous matinal à 8 h 30 pour récupérer nos badges et mettre en place le matériel pour nos ateliers. Non sans difficulté, mais nous y sommes parvenus !
Le premier atelier, sur le thème de la « Création d’un blog » fait salle comble ! J’ai eu le plaisir d’animer cette séance avec Elodie, mais aussi avec le soutien de Jean-Marc pour nous épauler.
Le second sera sur le thème du « Suivi des blogs et leurs actualités » avec un trinôme composé de Marielle, Evelyne et moi même.
J’ai apprécié partager ce moment avec les autres conférenciers et congressistes. Un bémol, malheureusement (et malgré les nombreuses demandes de la part de Généatech), les congressistes n’avaient pas forcément d’outil informatique avec eux. Cela n’aura pas empêcher les nombreux échanges et la participation active des congressistes.
Après un bon repas, direction les exposants pour discuter et échanger sur divers sujets, puis la conférence de Guillaume de Morant sur la Généalogie et l’ADN. Le sujet a été traité de façon simple mais efficace. Rien de bien nouveau pour moi, mais cela fait le job ! J’ai bien apprécié la franchise et les conseils du conférencier pour se « protéger » ou du moins essayer. Va falloir franchir le cap et se lancer !
Salle de lecture accueillant de nombreux exposants
Fin d’après midi avec l’atelier de Brigitte et Jean Marc sur la cartographie. Un sujet technique mais très bien mené, avec des explications claires et concrètes, ça donne envie de s’y mettre !
Au bilan que retenir de Gene@2017? Rencontrer et échanger avec les généablogeurs présents, c’est un vrai régal! Ravi de mettre un visage sur des pseudos! Le temps n’a pas découragé la motivation des intervenants ni des exposants ! Pas facile avec cette fraicheur ! Retenons le positif et préparons l’avenir !
Nouvelle destination dans les pas de mes ancêtres, le hameau des Fargousssières dans la commune de Quarante. J’ai toujours entendu parler de ce hameau dans la famille. Du côté de mes grands-parents paternels, on y retrouve une partie de la famille PETIT. Sûrement un cousinage à rechercher vu la taille du hameau. Aujourd’hui, seule une quinzaine de familles résident encore sur place. Pour s’y rendre, il faut passer par Quarante ou Cruzy.
Hameau des Fargoussières
Entre pinèdes et garrigues, on comprend vite que l’activité principale du hameau est la viticulture. Il ne reste aujourd’hui que deux familles de viticulteurs, mais le hameau en comptait une quinzaine au début du siècle dernier. Quelques brebis et chèvres devaient compléter le tableau afin de rendre en partie autonome les Fargoussières. Tout autour, on retrouve quelques métairies et bergeries dont il ne reste presque rien.
Vieille bâtisse sur la route des Fargoussières
Mon idée première dans la visite de ce hameau est de comprendre sa localisation, et le mode de vie de ses résidents. Pour guide, rien de tel que d’être accompagné de mes grands-parents. Sur le chemin, anecdote sur la balade du dimanche de Papi Jean (le père de ma grand-mère) où il pouvait voir par beau temps la mer, les Pyrénées et les deux villes (Béziers et Narbonne). En arrivant dans le hameau, nous sommes tombés sur un résidant. Il nous raconte la vie du hameau et on lui explique nos origines.
Maison des Fargoussières
On parle d’une croix qui a été déplacée par Mr PETIT afin d’éviter d’être abîmé lors des travaux. Mon grand-père se souvient de ce Mr PETIT, il venait rendre visite à sa mère et on le présentait comme cousin. Mr PETIT étant décédé, arrive au même moment sa fille. Nous avons pu échanger sur des histoires locales, les propriétés voisines et la vie du hameau.
Juste avant de partir, ma grand-mère se présente, puisque son père est originaire du village de Quarante. Elle explique que son père possédait une maison qu’il avait obtenu de sa mère, qui l’avait elle-même eue en héritage d’un ami de famille sans descendance. Comme le hasard fait bien les choses, il s’avère que notre guide du jour est l’actuel propriétaire de cette maison. Nous en faisons en rapide tour, mais nous ne voulons pas déranger.
Croix de Juillet à Quarante (entre les Fargoussières et Fontanche)
La visite continue avec les croix des écarts du village et notamment la Croix de Juillet. Ma grand-mère venait dans sa jeunesse en procession pour demander la pluie pour les cultures. Pour elle, cette croix était proche du village, ce qui n’est pas du tout le cas. On se retrouve à cinq kilomètres de la place du village, au milieu des vignes. Elle reconnaît la croix, caractérisé par un croissant remplaçant l’ancienne Rose-Croix en pierre détruite vers 1919. La visite prend fin par un petit tour de Quarante, mais on ira dans les pas des mes ancêtres plus tard.
La sérendipité, un néologisme que j’adore. C’est tout simplement le fait de faire une découverte fortuite, une sorte de don pour faire des découvertes ! Lors de nos recherches, on fait souvent ce genre de découverte.
J’ai aujourd’hui envie de faire l’éloge de cette sérendipité. Il m’arrive, comme pour beaucoup d’entre nous, de partir faire des recherches au petit bonheur la chance dans des registres. Prenons l’exemple de Pierre Florent De RIOLS, mon sosa 176. J’ai appris par le mariage de son fils Mathieu qu’il était décédé en 1828 à Montpellier (Hérault), alors qu’il était originaire de Gaja-La-Selve (Aude) à 200 km de distance. Pourquoi ? Comment ? Un rapport avec son métier ? Ce n’était pas qu’un simple agriculteur, sa famille ayant perdu ses titres et avantages de noblesse avec la Révolution. La seule chose que je savais, c’est qu’il n’était pas dans les registres de 1828, ni 1827, ni 1829…
Un jour d’égarement sur Filae, je lance une recherche… sans succès. A Gaja, il est nommé Floran, un dérivé de Florent. En cherchant avec la version correcte, je fais une sacrée découverte. Florent RIOLS est décédé dans la maison centrale de Montpellier, c’est à dire en prison !! Sacré découverte. Je ne vous cache pas que j’aimerais connaître les raisons de ce séjour en prison.
Pour le moment, je n’ai aucune idée de recherches à effectuer. Si vous avez des idées, je suis preneur.
Un autre cas de sérendipité ? Mes recherches pour boucler ma #MissionG7. A la recherche de l’acte de décès d’Etienne BLAYE et Marguerite MALATERRE, j’ouvre un registre à l’année 1909. En haut à droite, un acte avec la mention marginale « Enfant mort né de Jules De RIOLS ». Cet arrière petit fils de prisonnier (Florent De RIOLS cité au dessus) est clerc de notaire dans le village de Quarante. Une vie écourtée par une maladie à 36 ans. De son mariage avec Marie BLAYE né Paulette en 1910, mon arrière grand-mère, elle aussi décédé jeune à 33 ans, alors que ma grand-mère n’avait que 8 ans.
Découvrir une sœur, certes mort-né est une surprise pour moi, mais aussi pour ma grand-mère qui n’avait jamais entendu parler de cette histoire. Faut dire qu’à 8 ans, la famille de ma grand-mère se résume à son père, elle n’a connu aucun de ses grands-parents. C’est donc avec « joie » que je lui annonce cette découverte, totalement fortuite. Anecdote au passage, cet enfant est né 81 ans avant ma naissance…
Alors pourquoi faire encourager cette sérendipité ? Car on fait des découvertes ! Pour changer un quotidien, quand une branche devient moins intéressante, quand on a moins de temps ou simplement l’envie de tenter sa chance. Se balader dans les registres, ou se lancer à l’assaut de nouvelles sources comme le propose le Généathème du mois, c’est un succès assuré pour votre généalogie. A vous de tenter l’aventure sérendipite !
NB : Après écriture de cet article, j’ai découvert en lisant un rencencement de 1876 de Quarante, l’arrivée d’une famille audoise parente. Une nouvelle piste à explorer!
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